Le point de départ est la rencontre. Il n'y a pas de travail socioculturel sans une rencontre entre au moins deux personnes. Et cela prend de nombreuses formes: du bonjour dans la rue à tous ceux que nous rencontrons aux visites à domicile à des personnes que nous n'avons pas vues ou entendues depuis un certain temps. Et bien sûr, il y a aussi les fêtes, les réceptions, ....
Une deuxième ligne importante est: travailler avec et pour les néerlandophones. Il s'agit de travailler avec tous ceux qui ont un appétit pour le néerlandais, qu'ils soient jeunes ou moins jeunes: des parents non néerlandophones dont les enfants suivent un enseignement en néerlandais, des ex-pats qui cherchent à se rapprocher de la vie culturelle multilingue de Bruxelles, des personnes peu qualifiées qui veulent augmenter leurs chances sur le marché du travail, mais aussi, bien sûr, des néerlandophones qui veulent participer à une activité amusante en néerlandais.
En outre, nous défendons le principe de la coproduction et de la copropriété. Ten Noey n'appartient ni à l'équipe Ten Noey, ni au conseil d'administration. Ten Noey appartient à l'ensemble de la communauté locale et peut donc être engagé par cette communauté pour répondre aux besoins et aux exigences. Mais nous comptons aussi sur l'engagement et la coopération de cette communauté. Il est rare que Ten Noey entreprenne quelque chose de manière totalement autonome. C'est presque toujours en collaboration.
Enfin, nous avons pour mission, dans le cadre de nos activités, de combler les différences entre les individus, les communautés, les sexes... (cross-over). Comment faire dialoguer les générations, les communautés linguistiques, les riches et les pauvres ?
© Ankelien Kindekens